Je n’ai pas choisi ma vie, je m’y adapte.
03/05/2023
Par Dominique Sarr le 03/05/2023, 12:31
Petit ce boomer que tu railles
sans lui tu serais toujours à confesse
chantant le fruit de ses entrailles
dans des odes à la Vierge Marie
Nous avons culbuté vos grands-mères
dans les rires des amours fous
nous étions fous folles de nous
J’avais escaladé son balcon
pour être surpris chez les filles
flagrant délit de rébellion
16/09/2020
Par Dominique Sarr le 16/09/2020, 16:18
Versión castellana abajo
Aussi longtemps que nous serons enfants de la patrie
plus que de la matrie,
et plus riches d’un patrimoine
que d’un matrimoine ;
Aussi longtemps que des hommes vénéreront les femmes
comme des déesses,
mais les craindront
comme des démons ;
01/11/2016
Par Dominique Sarr le 01/11/2016, 11:26
Por una vez me voy a dejar la palabra a un joven poeta: Victor Hugo. Pongo (por no encontrar ninguna) una versión castellana en línea de esta joya delicada, Buen consejo para los amantes… extractada de La leyenda de los siglos…*
10/10/2016
Par Dominique Sarr le 10/10/2016, 09:34
Entre nous…
Entre nous
il se passe
tant d’espace...
Quelque part, il y a ce continent,
le détroit de Behring qu’ont foulé vos parents,
les caravelles de Colomb sur l’océan,
Indiens et hidalgos, du noir, du rouge, du blanc…
Ay ay ay ay
21/05/2014
Par Dominique Sarr le 21/05/2014, 17:09
Pourquoi lever matin
Un corps le soir si las ?
Pourquoi s’enfuir là-bas
Suivi par son destin ?
Pourquoi guérir la fièvre :
Une autre t’abattra.
Pourquoi vivre tes rêves :
Tu te réveilleras.
13/04/2014
Par Dominique Sarr le 13/04/2014, 02:54
Au bout d’ la rue y a un’ maison,
Dans cett’ maison y a un jardin,
Après c’ jardin il y a un mur,
Derrièr’ le mur y a un bistrot,
Après l’ bistrot c’est la banlieue,
Dans cett’ banlieue il y a un champ...
Au bout du champ tu vois un bois,
Au bout du bois y a un ruisseau,
25/03/2003
Par Dominique Sarr le 25/03/2003, 00:00
Ah ! vous dirais-je papa,
Ce qui cause mon émoi ?
Je recherche des citernes
Pour éclairer ma lanterne.
Faut dir’ qu’il y a du boulot
Pour mon pauvre ciboulot.
27/08/1995
Par Dominique Sarr le 27/08/1995, 17:12
Je veux des rêves qui ne m'endorment mais me réveillent
disait Magritte dans un nuage –
et ses rochers indifférents flottent au vent.
Matisse n'a peint que des fenêtres ouvertes grand
sur des pianos et des cerceaux,
des ciels profonds comme la nuit, comme la nuit.
07/09/1986
Par Dominique Sarr le 07/09/1986, 23:17
Elle chant’ le chant de la biche bleue
Ses doigts frôl’nt un tissu soyeux
L’amour se franchit comme un gué
Mon cœur chavir’ sans un regret (bis)
01/01/1982
Par Dominique Sarr le 01/01/1982, 00:00
à Ndeye
Chant I
Il y a bien longtemps, avant que l'homme ne fut homme, une ville et une ville vinrent s'installer où Afrique avait tissé la toile d'Eden.
L'une était la ville d'en haut, l'autre était la ville d'en bas.
L'une venait du royaume de la Nuit, elle ne voyait que le noir et ignorait ce qu'était le soleil.
L'autre venait de l'empire de la Lumière, elle n'avait d'yeux que pour le blanc et avait décrété une fois pour toutes que le noir, ça ne se voit pas.
18/04/1981
Par Dominique Sarr le 18/04/1981, 03:21
Sur le boul’vard de l'habitude
Roule un carrosse au pavé sourd
Et bien qu'ell’ taise les préludes
L'oreill’ du temps l'entend toujours.
12/06/1978
Par Dominique Sarr le 12/06/1978, 00:00
Quand l' moral est mauvais
J' pense à c' que j' ferais
Ce job, c'est un bon boulot
Surtout le lâch' pas, gard'-le bien !
Alors j' rêv' que je tiens
Un' caiss' de magasin :
Ce job, c'est un bon boulot
Surtout le lâch' pas, gard'-le bien !
23/05/1978
Par Dominique Sarr le 23/05/1978, 00:00
Jazzman, vieux fou que cherches-tu?
A culbuter les diès's à la-
-quer les bémols est-c' que tu vas
A la dissonance absolue?
03/07/1977
Par Dominique Sarr le 03/07/1977, 00:00
Première voix
Pardonne-moi si je suis cruelle,
c’est le temps qui est infidèle,
le combattre serait futile.
Les soleils fous, je les rêve d’un autre,
vivre cet amour et le nôtre
est devenu si fragile.