Testament : pour des arcs progressistes

L’âge et la distance : il m’est temps de synthétiser les quelques idées qui se sont imposées à moi depuis vingt ans comme l’essentiel.
Le monde actuel est celui de l’hypercomplexité. Toute société, c’est-à-dire tout groupe humain structuré et se structurant (en familles, classes, églises, pouvoirs…), est faite de conflits. Ils peuvent tous s’analyser au travers d’une grille de lecture à cinq dimensions.

Quels enjeux ?

Ce qui a changé il y a un demi-siècle, et n’a cessé de s’accélérer depuis, c’est que l’affrontement traditionnel droite-gauche sur le social, qui a longtemps dominé la vie politique, est de plus en plus bousculé par quatre autres types de conflits jusque-là plus latents : les cinq oppressions qui en résultent appellent cinq libérations.

  • Les conflits avec le vivant. « Adam » voulait déjà se croire investi de la mission de s’asservir la Terre, et ceci est allé de pis en pis, jusqu’au paroxysme des sociétés industrielles, qui la dé-nature. Nous avons entrepris rien moins que sa destruction, et donc la nôtre, notamment à travers un dérèglement climatique et une extinction des espèces inédits.
  • Les conflits entre les sexes. Les sexes sont en relation d’amour, mais aussi de lutte. L’homme a dès la fin du Paléolithique instauré et codifié sa domination sur la femme, considérée comme lui appartenant. Il en résulte l’inégalité économique, l’inégalité politique, l’inégalité domestique, la violence sexuelle jusqu’au viol, la violence physique jusqu’au meurtre…
  • Les conflits entre les classes. Depuis qu’elles se sont différenciées au Néolithique, des classes se forment, changent et disparaissent ; elles sont à la fois en coopération et en lutte pour maximiser leur intérêt, générant l’inégalité des chances et celle des traitements, la soumission et la violence.
  • Les conflits entre les peuples. En se rencontrant, les peuples coopèrent, mais aussi se combattent pour s’approprier les ressources. Ils mènent des guerres économiques, commerciales, militaires, qui se traduisent par la mainmise politique, l’échange inégal, les migrations et leur rejet, le racisme…
  • Les conflits entre les générations. Les générations au pouvoir veulent à la fois vivre à travers les générations passées, suivantes ou futures, et vivre mieux elles-mêmes au mépris des intérêts de celles-ci, accumulant des dettes et brûlant la Terre.

Ces types de conflits, qui peuvent tous, et pour l’essentiel, s’analyser par la distorsion des termes des échanges, s’enchevêtrent dans un réseau de contradictions qui paraissent devenues insolubles. Faut-il les hiérarchiser ? Sans doute est-il nécessaire de gérer à un instant donné des priorités pour le court, le moyen et le long terme. Mais dans l’absolu, chaque fois que nous nous obnubilons sur une de ces problématiques, nous courons à notre perte sur les quatre autres.

Quels chemins ?

Il est essentiel d’avancer parallèlement sur les axes de ces cinq questions, toutes vitales, et de résoudre pacifiquement ces conflits. Chacun appelle une libération à la fois urgente et de longue haleine, à travers de nouveaux pactes. Libération des femmes et des hommes de la domination masculine, satisfaction équitable des besoins et des aspirations des classes dominées, rééquilibrage équitable des richesses entre les nations, préservation des générations vieillissantes, émergentes et à venir, coup d’arrêt à la destruction de la planète : tels sont bien les progrès cruciaux pour lesquels nous devons lutter en même temps.

Dans la Rome du 2e siècle av. J.-C., Tiberius Gracchus et Caius Gracchus se battent déjà pour la justice sociale, et seront respectivement assassinés en -132 et -121. De qui se souvient-on : des Gracques ou de leurs assassins ?
Les Gracques
Chaque fois, c’est la loi de la jungle qu’il faut combattre. Chaque fois, c’est le respect de l’autre qu’il faut décréter. Relisons Belle du Seigneur[1] ; roman d’amour fou, il met aussi en évidence ce qui semble un paradoxe quant à l’écologie : nous libérer ne se résout pas dans un triomphe de la « nature » (de la loi du plus fort), mais dans sa canalisation par la « culture » (le respect de l’autre).
Pour cela, ce qui a échoué, c’est l’étatisation. On a pu dire dans les années 50 : « Le socialisme, c’est l’humanité en marche ? Où qu’on se tourne, on n’entend qu’un grand bruit de bottes ou un grand raclement de pantoufles.[2] »
De fait, le « socialisme réel » a dans le meilleur des cas appauvri les peuples, il a dans le pire généré la barbarie, et s’est logiquement effondré en 1989 ; quant à la social-démocratie, elle a sombré dans des compromissions de tous ordres avec les possédants et les impérialismes.[3] L’un et l’autre ont soulevé d’immenses espoirs, ont parfois été servis par des dirigeants de grande valeur, ont souvent entraîné les intellectuels les plus brillants, ils n’en ont pas moins échoué.
Pour autant, la loi du capitalisme : l’argent institué alpha et oméga des relations sociales est inapte à satisfaire les besoins matériels et moraux des populations. Il a surtout un mérite : sa plasticité a fait mentir tous ceux qui depuis deux siècles ont annoncé sa fin.
Il faut inventer autre chose. Pour que ce quelque chose mûrisse, multiplions les expériences collectives : associatives, coopératives, mutualistes, fondées sur l’entraide. Mon père, révolutionnaire de toujours et toujours réaliste, avait un rêve : instaurer la gestion tripartite, c’est-à-dire un pouvoir certes conflictuel, mais partagé, entre les actionnaires, les travailleurs et les usagers ou clients. N’avait-il pas finalement raison ?
Ce qui a aussi échoué et nous conduit à la ruine, c’est le productivisme. La course à la production, au rendement, aux prix bas arrive à ceci que, au-delà de l’apparence monétariste, nous vivons bien plus mal qu’il y a un siècle. Regardons n’importe quelle image de 1920. Exemple parmi tant d’autres, nous avons remplacé la crinoline et l’habit — et le pagne, et le sari, et le kimono, et la parure de plumes… — par l’insipide et morne blue-jean : nous avons sombré dans une désespérante uniformité sans grâce et sans âme. Mais en même temps, nous avons surtout fait reculer partout l’espace de la nature et des êtres qui ensemble la constituent.

Au XIIe siècle, à travers l’amour courtois, les cours d’amour comme celle de Marie de France, voire l’apparition d’un culte marial, des femmes, souvent issues de la noblesse, enfoncent un coin dans la domination masculine : déjà le féminisme germe.
Marie de France, comtesse de Champagne
Nous sommes les esclaves de l’argent, du PIB et de sa croissance. Comment a-t-on pu ne serait-ce qu’imaginer agréger dans un même indicateur les voitures de luxe entassées par 1 % de la population et les bouteilles de lait qu’un habitant de bidonville ne peut même pas acheter ? Il est urgent de prohiber le PIB, et de penser Bonheur national brut ou Indice de développement vital — pourquoi seulement humain ?
Alors que la domination masculine a trouvé son apogée au XIXe siècle, la libération de la femme est en chemin — depuis bien plus longtemps et pour longtemps encore : il faut du temps aux têtes pour se libérer de schémas multimillénaires. Mais c’est promptement qu’il faut agir pour un traitement égal dans tous les domaines et contre toute forme de violence : la tolérance zéro est de mise.
De Gaulle disait que « la seule querelle qui vaille est celle de l’homme »[4]. Il avait raison et il avait tort. La seule querelle qui vaille est celle de la vie : l’humain, certes, mais avec son milieu. Elle nous englobe et nous dépasse.

Quelle méthode ?

L’énorme erreur que je vois commettre à tant d’analystes à l’œuvre en France, c’est de ne traiter que de sa situation. Mais ces phénomènes et les crises que nous vivons sont mondiaux et imbriqués ! Aux États-Unis, au Brésil, en Afrique du Sud ou aux Philippines, comme en France, et ailleurs, la déliquescence sociale et politique attise chaque jour davantage les divisions. Nous y sombrons partout dans la « culture de la haine », que dénonce Chico Buarque au Brésil[5]. J’y ajouterais sans rire la « culture de l’ignorance » ! Nous ne devons regarder la situation française que comme un cas d’école qui, lui, nous touche directement.
L’idée qu’un parti progressiste unifié œuvrant à ces cinq libérations puisse se constituer, a fortiori être porté au pouvoir, est hors-sol. Or, le paradoxe est que chacun de ces combats est probablement, et largement, majoritaire dans la population, indépendamment des partis que chacun de ses membres choisit lors des échéances électorales : les adeptes de la liberté de s’enrichir sur l’appauvrissement des autres, du masculinisme, du climatoscepticisme sont aussi marginalisés que… ceux du socialisme. Nous sommes majoritaires et nous acceptons de nous faire avoir ! Seul l’égoïsme national, ethnique et religieux constitue, à travers des mouvements populistes, essentiellement d’extrême droite, une minorité importante et agissante, mais elle reste une minorité qui parvient rarement à rompre son isolement.
Ce paradoxe se matérialise avec éclat lorsqu’on réunit 150 citoyens tirés au sort dans une convention pour le climat : représentatifs d’une population qui a pourtant élu un président, une assemblée nationale, un parlement européen, des conseils régionaux, des conseils départementaux et des conseils municipaux, ils produisent collectivement un ensemble de propositions considérablement plus « vertes » que celles de toutes ces institutions rassemblées.
C’est que les institutions, comme les partis, comme les syndicats, se sont enfermées dans des luttes de tranchées sclérosées et sclérosantes. L’élection d’Emmanuel Macron en 2017 a pour une grande part reposé sur la volonté d’en finir avec leurs jeux et leurs blocages. Que ce soit par sa faute, par la leur, par la nôtre ou que la responsabilité en soit partagée, il a échoué.

Malgré la terreur, les révolutionnaires de 1789 et 1793 engagent l’Humanité dans un pas de géant. Inspirons-nous d’eux… sans craindre pour autant de commémorer le sacrifice barbare de la princesse de Lamballe.
Le Comité de Salut public
Il faut bien faire avec ces divisions et ce désenchantement. Comment faire aboutir ces libérations ? En revenant à l’urgence de questions concrètes sur lesquelles peut chaque fois se constituer un arc progressiste et internationaliste, ou plutôt des arcs, rassemblant largement tant dans la population que parmi les élus. C’est aujourd’hui un vœu pieux et les esprits y sont fermés. Que cela ne nous empêche pas de crier dans le désert, ni les vents du désert de propager nos cris…
Chacun doit oublier son étiquette ; chacun doit comprendre que la meilleure façon de défendre les intérêts de son groupe est de porter ceux de la communauté ; chacun, au lieu de lancer des anathèmes et des exclusions, doit écouter et respecter ceux qui pensent différemment, quels qu’ils soient ; chacun, au lieu de chercher à se différencier à toute force, doit chercher à se réunir sur des besoins précis qui peuvent être satisfaits ; chacun doit chercher des points d’accord, des chemins permettant de dépasser les obstructions ! Si nous faisons cet effort, nous nous surprendrons : les points d’accord ne porteront pas forcément sur de plus petits dénominateurs communs, mais peut-être bien sur les meilleurs multiplicateurs communs ! La pensée, le débat et la convergence exigeants sont producteurs de force, ils démultiplient les capacités de résolution des conflits, ils peuvent accoucher des libérations que l’Histoire appelle.

Karl Marx reste le nom d’une pensée extraordinairement féconde. Débarrassés de l’impasse d’une dictature du prolétariat mortifère, comme des œillères qui en font un dieu ou un diable, relisons-le pour ce qu’il est : un immense penseur parmi d'autres.
Le jeune Marx
Un tel arc tend d’ailleurs bien aujourd’hui à se former, mais hélas, c’est l’arc de la confusion. Bonnets rouges, gilets jaunes ou anti-masques : les réactions d’épiderme et de tripes qui se substituent à l’analyse politique nourrissent un mouvement populiste et confusionniste, en un temps ou intégrismes religieux, obscurantisme, post-vérité et complotisme contaminent tout, propulsés qu’ils sont par l’immédiateté et les bulles filtrantes d’internet[6]. Nous voyons des déçus de tous bords de la politique enfiler de concert un gilet jaune, comme des députés prendre, de l’extrême droite à l’extrême gauche, des positions communes. Au cordon sanitaire contre l’extrême droite qui se fissure, fait place un cordon sanitaire contre Macron et ceux qui le soutiennent. Au passage, c’est une personnalisation apolitique de la politique, stérile et grotesque. C’est surtout une congrégation absurde, qui réunit des tendances opposées au mépris de toute base idéologique et de toute perspective politique, et qui ne profitera qu’à l’extrême droite.
Nous vivons le syndrome de l’échelle de valeurs flottante : tout se passe comme si, plus on était proche par les valeurs et la pensée, plus on s’estimait éloigné. Alors que des tenants de Debout la France et de la France Insoumise partagent largement les mêmes gilets et les mêmes slogans, les écologistes passés au macronisme et ceux d’EELV s’incendient, les ex-socialistes devenus LRM, Génération-s et ceux restés au PS sont des traîtres ou des abrutis pour les autres, et les Insoumis jugent que le meilleur moyen de faire l’unité populaire et de taper sur tous les autres. Je pourrais ajouter que les invectives entre féministes et « néoféministes » font douter des femmes, etc.
Cessons les anathèmes contre « les extrêmes » : nous avons besoin de radicalisme et de pensée alternative ; cessons les anathèmes contre les coupables du crime de macronisme : nous avons besoin de pragmatisme et de compromis. Soyons aussi fermes sur notre pensée qu’à l’écoute de celle des autres. Laissons là la haine : c’est la haine qui est haïssable. La seule ligne rouge est celle de la violence. L’usage de la force (monter une barricade, occuper une usine…) est parfois légitime, celui de la violence (canarder les flics, rosser le patron…) ne l’est jamais — sauf pour empêcher une pire violence.
Finissons-en par la même occasion avec la vile politique : celle qui fait pactiser LRM avec le diable pour battre ceux qui devraient être ses alliés dans la lutte pour la survie de la Terre, celle qui fait de ses opposants des béni-non-non prêts à tous les sophismes et tous les reniements pour prendre le contre-pied du pouvoir.

La Résistance unifie toux ceux qui ne sont d’accord sur rien, sauf sur un point : la lutte contre le nazisme, de Bernanos à Pierre Brossolette, de De Gaulle à Danielle Casanova, des monarchistes aux communistes. Retrouvons leur esprit.
Jean Moulin
Certes, on ne réunira écologistes, insoumis, socialistes et macronistes, ni sur l’Europe, ni sur les retraites, ni sur la politique productiviste et libérale menée depuis des décennies — sinon plus —, ni sur la légalisation du cannabis, mais on peut réunir beaucoup d’entre eux sur des points concrets visant la libération de la femme, la préservation de la planète, l’internationalisme, l’accueil des réfugiés, etc. Pascal Durand et Clémentine Autain sont-ils si éloignés l’un de l’autre, si on oublie la basse politique pour entrer dans la pensée concrète ? Et si Francois Ruffin et Bruno Bonnell peuvent s'entendre pour porter un projet de loi sur les métiers du lien, n'y a-t-il pas beaucoup d'autres sujets sur lesquels nous pourrions progresser malgré des désaccords par ailleurs profonds ? De l’extrême gauche à la droite républicaine, n’oublions pas que nous avons un socle de valeurs communes : démocratie et humanisme ; oublions en revanche de vouloir nous différencier de tous à tout prix. Gardons, chacun, notre personnalité, respectons ceux qui sont différents ou pensent différemment, et sautons sur les opportunités de faire avancer ensemble les droits de la femme, la justice sociale, la stabilisation du climat, etc. chaque fois que c’est possible.
Juste un exemple sensible : la distance minimale d’épandage des pesticides à 5 et 10 m d’une habitation est très faible. L’agriculture productiviste est pourtant vent debout contre cette pauvre mesure. On peut être convaincu qu’une distance de 150 m est impérieusement nécessaire ; on peut aussi considérer que le principe d’une distance a été mis en place, que ce seul principe est déjà une avancée précieuse et qu’il faut continuer à se battre pour changer de modèle agricole et, au-delà, de modèle économique global. Matière à débat, certes, pas à insulte…
Ne renouvelons pas l’erreur du mariage pour tous : manœuvre de diversion supposée habile pour faire oublier les problèmes du quotidien, elle a certes abouti ; mais elle a aussi fabriqué Sens commun, noyau dur et vindicatif de défense du patriarcat, qu’au contraire nous aurions dû tout faire pour résorber.
Soyons combatifs, soyons pragmatiques, soyons imaginatifs, soyons vigilants, et avant tout : soyons convaincants. L’important est de faire progresser les cinq libérations dont le monde a besoin, le plus loin et le plus vite possible, en réduisant tant qu’il se peut les freins et les oppositions à ces progrès, et dans des alliances ponctuelles les plus larges possibles. « La manœuvre qui aboutit à introduire un nouvel allié à vos côtés est aussi fructueuse qu’une victoire sur le champ de bataille », disait le stratège Churchill[7]. Pour cela, à défaut d’un grand parti progressiste, lieu de débats, de convergences et d’accouchement d’une majorité, travaillons quotidiennement aux avancées concrètes que peuvent réaliser des arcs progressistes et internationalistes de mouvements, d’associations, de cercles, de coopératives, d’entreprises, d’institutions divers, mais œuvrant tous à une société plus humaine : un village planétaire fait d’équité, d’éthique et de respect.
Je ne parle pas de front républicain : celui-ci n’est qu’une arme défensive — impérieuse — en cas de danger, c’est-à-dire quand il est bien tard… Bien au contraire, des arcs progressistes et internationalistes sont des armes offensives devant accomplir l’Histoire…
Nous n’aurons pas la tâche facile pour empêcher la prise du pouvoir par une Marion Maréchal en 2027 : nous vivons un temps difficile pour la promotion de nos valeurs et de nos conquêtes, sous le coup d’un mouvement mondial de réaction, en réalité double : renforcement d’un populisme qui, au Brésil, en Pologne, etc. comme en France, sait acheter les classes pauvres et vider les mouvements populaires de leur base sociale ; renforcement des droites bourgeoises qui, aux États-Unis, en Angleterre, aux Pays-Bas, etc. comme en France, brandissent insécurité et haine de l’impôt comme des étendards pour rallier les classes moyennes. Illibéralisme et ultralibéralisme, qui font étrangement bon ménage, ont le vent en poupe, dans un cycle parti pour durer 20 ou 30 ans.
Ils n’auront qu’un temps : continuons à nous battre et endossons le pessimisme du court terme pour rayonner de l’optimisme du long terme que nous avons à préparer.
Les beaux jours reviendront.

Dominique Sarr, Medellín, juin 2020-avril 2021

Notes

[1] Albert Cohen. Belle du Seigneur, Gallimard, 1968

[2] La formule a été reprise par un collectif du CERES dans Socialisme ou social-médiocratie (Seuil) en 1969.

[3] Le point commun entre Guy Mollet, François Mitterrand et François Hollande ? La conquête du pouvoir sur un discours d’ultragauche, son exercice lui tournant rapidement le dos.

[4] Cité par Gérard de Catalogne, Haïti à l’heure du tiers-monde, 1964.

[5] Chico Buarque : « Une culture de la haine s’est répandue au Brésil »

[6] Comment les réseaux sociaux accentuent l’enfermement dans ses idées

[7] Winston Churchill, La crise mondiale, 1923-1931.

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