Femmes de Salvador, 07/03/16

Toutes les femmes sont magiques… mais à Salvador les femmes sont un peu plus magiques qu’ailleurs.
Est-ce ce qui m’envoûte dans cette ville ? Pas tout à fait, ou pas seulement : les planches en bas-relief des orishas de Carybé (Museu Afro-Brasileiro) ; la splendeur monumentale du baroque baianais ; le tropicalisme de Maria Bethânia et Caetano Veloso (baianais de Santo Amaro), de Gal Costa et Gilberto Gil (natifs de Salvador) ; la présence désormais absente de Jorge Amado et Pierre Fatumbi Verger ; et, depuis aujourd'hui, l'éblouissement du Musée d'art sacré de Santa Teresa, y sont pour beaucoup.
Je voudrais par ces quelques instantanés de rue rendre un pâle hommage aux femmes de Salvador, mais aussi à Oumar Ly, portraitiste de Podor (Sénégal) décédé le 29 février. Douze portraits et leur archétype, Oshun. Ni Miss Bahia, ni bahianaises déguisées en bahianaises. Douze femmes du Salvador quotidien, sujets sexués et non objets sexuels. Beaucoup d'entre elles souffrent, se battent, sourient.

Maria Aurea, vendeuse, Baixa dos sapateros, mars 2016
Maria Aurea, vendeuse, Baixa dos sapateros, mars 2016.

Rosana, chef de projet, Palacete das artes, mars 2016
Rosana, chef de projet, Palacete das artes, mars 2016.

Darcilene, sans emploi, Praça Thomé de Souza, mars 2016
Darcilene, sans emploi, Praça Thomé de Souza, mars 2016.

Marielza, étudiante, Dique do Tororó, mars 2016
Marielza, étudiante, Dique do Tororó, mars 2016.

Silvana, balayeuse, Baixa dos sapateros, mars 2016
Silvana, balayeuse, Baixa dos sapateros, mars 2016.

Cristiana, sans emploi, et Joana Darc, collégienne, Baixa dos sapateros, mars 2016
Cristiana, sans emploi, et Joana Darc, collégienne, Baixa dos sapateros, mars 2016.

Allana, chercheuse en culture populaire, tambourinaire du maracatu féminin Ventos de Ouro, Dique do Tororó, mars 2016
Allana, chercheuse en culture populaire, tambourinaire du maracatu féminin Ventos de Ouro, Dique do Tororó, mars 2016.

Mirella, prostituée, Praça da Sé, mars 2016
Mirella, prostituée, Praça da Sé, mars 2016.

Marina, tresseuse, Terreiro de Jesus, mars 2016
Marina, tresseuse, Terreiro de Jesus, mars 2016.

Flavia, enseigne la danse du ventre, Dique do Tororó, mars 2016
Flavia, enseigne la danse du ventre, Dique do Tororó, mars 2016.

Isadora, employée de banque, Beco da Cabeza, mars 2016
Isadora, employée de banque, Beco da Cabeza, mars 2016.

Jakeline, gardienne de musée, Palacete das artes, mars 2016
Jakeline, gardienne de musée, Palacete das artes, mars 2016.

Oshoun,
Oshoun, orisha de la féminité, Dique do Tororó, mars 2016.

Commentaires

1. Le 29/03/2016, 22:42 par JLO

Coucou,

c'est toujours le même casse-couilles : première phrase du deuxième paragraphe "Est-ce ce qui..." et non "Est-ce qui..."
A part ça ça baigne ?
Ici, c'est la fin de l'hiver plutôt que le début du printemps, mais les jours rallongent quand même sacrément...
Il semblerait que ça chauffe pour Dilma. Un festival d'illusions perdues. Le pouvoir corrompt vraiment tout le monde.

Bises,
Jérôme

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