20/11/2016

La légende du bouc, 20/11/16

Voici, parce qu’elle vaut son pesant de cancoillotte, la légende du bouc, telle qu’affichée aujourd’hui encore dans le monastère de la Popa (Cartagena). Je ne crois pas que ce soit de l’humour…

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14/11/2016

Fiestas de noviembre, 14/11/16

Le 11 novembre 1811, Cartagena de Indias, alors plus grande ville du vice-royaume de Nouvelle Grenade, proclamait son indépendance de la Couronne espagnole. C’est aujourd’hui la fête nationale colombienne, et chaque année Cartagena commémore cet événement au cours des fêtes de novembre…

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10/11/2016

Histoire de Manoel

Ainoa a quitté Manoel voici quelques années, elle est partie avec leurs trois enfants. Manoel a refait sa vie une première fois, il a eu un bébé avec sa nouvelle compagne, puis ils se sont séparés. Il vit aujourd’hui avec une troisième femme. Il repense à son passé. Il ne comprend pas.

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07/11/2016

Histoire d’Ainoa

Elle est née à Barranquilla, où vivent toujours ses parents. Elle est venue encore enfant à Cartagena mais, comme tout Barranquillero qui se respecte, pour rien au monde elle ne manquerait le carnaval de sa ville.
Elle a 39 ans. C’est un petit bout de bonne femme, dont la détermination tranquille ne cache que peu de temps le charme discret, les yeux de velours et le sourire enjôleur. Elle habite le quartier populaire du Pie de la Popa, le pied de la colline et du monastère veillant sur Cartagena…

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01/11/2016

Buen consejo para los amantes

Por una vez me voy a dejar la palabra a un joven poeta: Victor Hugo. Pongo (por no encontrar ninguna) una versión castellana en línea de esta joya delicada, Buen consejo para los amantes… extractada de La leyenda de los siglos…*

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Vie violence, 2/2

Le déchaînement de la violence en Colombie durant les 70 dernières années, mais aussi celle de l’État islamique et de ses émules, celle des maras d’Amérique centrale, comme les génocides d’autres périodes de l’Histoire, conduisent à s’interroger : la violence n’est-elle réellement qu’un moyen, ou n’est-elle pas en elle-même un besoin profond de l’homme ?…

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26/10/2016

Cartagena de Indias, 26/10/16

L’AFP et Le Monde, qui la recopie, ont définitivement rebaptisé la ville Carthagène-des-Indes-station-balnéaire-perle-des-Caraïbes. Ces journalistes, vraiment… La station balnéaire en question est une agglomération d’un million et demi d’habitants, industrielle et portuaire, et c’est le plus bel ensemble d’architecture coloniale de Colombie. Elle est aussi en passe de devenir une des villes les plus violentes du pays. Quant à ses plages, les cartageneros les désertent pour Manzanillo ou l’île de Barú dès qu’ils en ont la possibilité. Mais non : Carthagène-des-Indes-station-balnéaire-perle-des-Caraïbes…

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20/10/2016

Palenque, 16/10/16

En Amérique hispanique, un palenque est l’équivalent d’un quilombo brésilien : un refuge de cimarrons (de l’espagnol : « vivant sur les cimes ») ou esclaves marrons (coupé par attraction de la couleur...) se mettant à l’abri des recherches des esclavagistes. Le plus célèbre est Palenque de San Basilio, ou simplement Palenque, à 60 km au sud de Cartagena de Indias.

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14/10/2016

Et si c’était Napoléon ?…

L’Amérique latine adore les héros et adore les statufier. En particulier ceux de son indépendance : Simón Bolívar (mais aussi Francisco de Miranda) dans la Grande Colombie, José de San Martín dans le cône sud, José Martí à Cuba, Jean-Dominique Toussaint-Louverture en Haïti, parmi beaucoup d’autres, font l’objet d’un culte de la personnalité post-mortem.
Mais si aucun d’eux n’était l’homme le plus important des indépendances latino-américaines ? Et si c’était Napoléon ?...

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10/10/2016

Entre nous…

Entre nous…
Entre nous
il se passe
tant d’espace...
Quelque part, il y a ce continent,
le détroit de Behring qu’ont foulé vos parents,
les caravelles de Colomb sur l’océan,
Indiens et hidalgos, du noir, du rouge, du blanc…
Ay ay ay ay

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06/10/2016

Maïs et compagnie, 06/10/16

Les civilisations méso-américaines ont été des civilisations du maïs ; au nord de l’Amérique du Sud, elles faisaient peu à peu place aux civilisations du manioc. Le maïs avait sa divinité : Cinteotl, sous 4 avatars pour les maïs blanc, jaune, rouge et noir. Initialement consommé sous forme de tamales, il l’est aujourd’hui d’innombrables formes, spécialement de galette ou tortilla.
Celles-ci sont une part essentielle des antojitos (les « petites envies ») avalées dans la rue ou dans une taquería (là où on mange des tacos).
Petite sélection…

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02/10/2016

La revanche d'Uribe, 02/10/16

« La voix de la raison (devrait) malgré tout l’emporter », ai-je conclu un peu vite une semaine avant le référendum colombien. Elle ne l’a pas fait : comme lors du vote du Brexit, le populisme a triomphé en déjouant tous les pronostics et, comme David Cameron, Juan Manuel Santos a joué avec le feu…

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30/09/2016

Grupo Guayacan amarillo

La Casa del libro total est une superbe institution de Bucaramanga, capitale du Santander (Colombie). Refonte aussi respectueuse qu'audacieuse d’une des anciennes demeures subsistant dans cette ville, elle offre des parcours non moins audacieux et éclectiques : peinture, littérature bien sûr, édition de livres magnifiques…
Le groupe Guayacan amarillo s’y produisait en ponctuation d’un séminaire « Indigènes extraterrestres » au contenu très discutable – quand on prend des risques, on tombe parfois… mais c’est parce qu’on risque qu’on peut faire des choses merveilleuses. Et du moins la respiration du Guayacan amarillo, avec ses cumbia, porro, pasillo, merengue, baion a-t-elle été une de ces merveilles.

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Galaxy Note III, 8’20"

26/09/2016

La paix est signée, 26/09/16

Il est 17 h 50 à Cartagena de Indias lorsque Rodrigo Londoño, dit Timochenko, le commandant en chef des FARC, puis Juan Manuel Santos, le président colombien, apposent leur signature sur l’accord de La Havane. 52 ans de conflit armé viennent de prendre fin…

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23/09/2016

2 femmes à 4 mains, 23/09/16

Elles ne se connaissent pas. Leurs vies se sont simplement croisées, sans qu’elles puissent s’en douter.
Valérie est française et a ouvert avec une amie colombienne un restaurant français à Cartagena de Indias – perle de la côte caraïbe…
Carolina est chilienne et a ouvert avec une amie française un restaurant latino à Bourg, capitale de la Bresse – et donc de la meilleure volaille du monde…
Et le résultat est dans les 2 cas une réussite…

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16/09/2016

Vie violence, 1/2

Medellín (prononcer Mededjín, à l’argentine), ses banlieues comme Envigado, sa région (Antioquia) ont un lourd passif avec la violence. La « ville de l’éternel printemps », près de 4 millions d’habitants, n’aimerait pas qu’on dise qu’elle en a été la capitale. Et pourtant Medellín a tout vu, tout subi.
Le 24 août, des accords de paix ont été conclus à La Havane entre le pouvoir et les FARC. Ils doivent être signés à Carthagène le 26 septembre, puis validés par référendum le 2 octobre. Qu’en est-il : la paix règne-t-elle vraiment ?…

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13/09/2016

Frontières, 13/09/16

Un livre récent* fait l’apologie des frontières, lieu de rapprochement des peuples : « Au commencement de toute civilisation est la frontière. » Il faut être poivrot du paradoxe et shooté au non-sens pour raconter des trucs pareils. Son auteur aime les frontières ? Je lui suggère des allers et retours à travers les 7 pays d’Amérique centrale**…

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10/09/2016

Musiciens de rue à Medellín

Comme en Amérique centrale, à Medellín, il suffit que des musiciens ou chanteurs s'installent sur un coin de pavé pour qu'en un clin d'œil des passants s'agglomèrent comme hypnotisés : le temps semble s'être arrêté pour eux. Ici, Los Colombianos reprennent des airs populaires du Paisa, la grande région de Medellín...

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https://youtu.be/xOj7zcWDG7I

Galaxy Note 3, 3'50"

06/09/2016

Histoire d’une ville, 05/09/16

?

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01/09/2016

Mythe et histoire

La mémoire ne reproduit pas le passé, elle le reconstruit, avec sa part de raison et sa part d’imaginaire.
Chacun à leur manière, mythes et histoire forgent une identité de notre passé. Ainsi le récit de l’origine des Yorubas existe-t-il sous deux formes différentes, dans leur mythologie (création du monde par les orishas) et dans leur histoire (naissance de l’ethnie). Ainsi la tradition sérère porte-t-elle à la fois une dimension historique et politique (fondation des royaumes sérères) et les peurs ancestrales de l’Afrique (forces de la terre, puissance de la parole, mystère du ventre de la femme...).
Le chercheur, qu’il soit historien ou ethnologue, se doit d’aborder ces récits avec la plus grande humilité et le plus grand respect. Dans cette rencontre, il doit à la fois s’imaginer comme l’autre qu’il étudie et se penser lui-même comme produit de mythes et d’une histoire. Oralité versus écriture, lecture du temps, critères de vérité, etc. : tout les oppose pourtant…
Loin de la position transcendantale d’une science positiviste, ce paradoxe postmoderne est une condition de l’intercompréhension des cultures.
Raison et imaginaire : Mythe et histoire, in Éthiopiques, revue de la Fondation Léopold Sédar Senghor, n° 96, septembre 2016. Accessible en librairie ou en ligne sur le site d'Éthiopiques .

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